Deuxième triade :
Apocalypse 14,15 à 16,20
Fragment 9 (Apocalypse 14,15 et ss): Temple
Puis un autre Ange sortit du Temple et cria d’une voix puissante à celui qui était assis sur la nuée : « Jette ta faucille et
moissonne car c’est l’heure de moissonner ; la moisson de la terre est mûre. » Alors celui qui était assis sur la nuée jeta sa
faucille sur la terre et la terre fut moissonnée. Puis un autre ange sortit du ciel, tenant également une faucille aiguisée. Et un
autre Ange sortit de l’autel – l’Ange préposé au feu – et cria d’une voix puissante à celui qui tenait la faucille : « Jette
ta faucille aiguisée, vendange les grappes dans la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs. » L’Ange jeta alors sa faucille
sur la terre, il en vendangea la vigne et versa le tout dans la cuve de la colère de Dieu, cuve immense ! Puis on la foula hors
de la ville et il en coula du sang qui monta jusqu’au mors des chevaux sur une étendue de mille six cents stades.
Fragment 10 (Apocalypse 15,1 et ss) : Ciel
Puis je vis dans le ciel encore un signe, grand et merveilleux : sept Anges, portant sept fléaux, les derniers puisqu’ils doivent
consommer la colère de Dieu. vêtus de robe de lin pur, éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or. Puis, l’un des
quatre Vivants remit aux sept Anges sept coupes en or remplies de la colère du Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le
Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une
fumée produite par la gloire de Dieu et par sa puissance, en sorte que nul ne peut y pénétrer jusqu’à la consommation des sept
fléaux des sept Anges.
Fragment 11 (Apocalypse 15,5 et ss) : Temple
Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple, la Tente du Témoignage, d’où sortirent les sept Anges aux sept fléaux, les derniers
puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu. Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image
et du chiffre de son nom, debout près de cette mer de cristal. S’accompagnant sur les harpes de Dieu, ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur
de Dieu et le cantique de l’Agneau :
« Grandes et merveilleuses sont tes œuvres,
Seigneur, Dieu Maître de tout ;
Justes et droites sont tes voies
O roi des Nations
Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ?
Car seul tu es saint ;
Et tous les païens viendront se prosterner devant toi,
Parce que tu as fait éclater tes vengeances. »
Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple, la tente du Témoignage, d’où sortirent les sept Anges aux sept fléaux, vêtus de robes
de lin pur, éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or. Puis l’un des quatre Vivants remit aux sept Anges sept coupes en or remplies de
la colère du Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu et par sa puissance en sorte
que nul ne put y pénétrer jusqu’à la consommation des sept fléaux des sept Anges.
Et j’entendis une voix qui du temple criait aux sept Anges : « Allez, répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. » Et le premier s’en
alla répandre sa coupe sur la terre ; alors ce fut un ulcère mauvais et pernicieux sur les gens qui portaient la marque de la Bête et se prosternaient
devant son image. Et le deuxième répandit sa coupe dans la mer ; alors, ce fut du sang – on aurait dit un meurtre – et tout être vivant mourut dans la mer.
Et le troisième répandit sa coupe dans les fleuves et les sources ; alors ce fut du sang. Et j’entendis l’Ange des eaux qui disait : « Tu es juste,
‘Il est et Il était’, le Saint, d’avoir ainsi châtié. C’est le sang des saints et des prophètes qu’ils ont versé, c’est donc du sang que tu leur as fait boire,
ils le méritent ! » Et j’entendis l’autel dire : « Oui, Seigneur, Dieu Maître de Tout, tes châtiments sont vrais et justes. Et le quatrième répandit
sa coupe sur le soleil ; alors il lui fut donné de brûler les hommes par le feu, et les hommes furent brûlés par une chaleur torride. Mais loin de
se repentir en rendant gloire à Dieu, ils blasphémèrent le nom de Dieu qui détenait en son pouvoir de tels fléaux.
Et le cinquième répandit sa coupe sur le trône de la Bête. Alors son Royaume devint ténèbres et l’on se mordait la langue de douleur. Mais loin de
se repentir de leurs agissements, les hommes blasphémèrent le Dieu du ciel sous le coup des douleurs et des plaies. Et le sixième répandit sa coupe
sur le grand fleuve Euphrate ; alors ses eaux tarirent livrant passage aux rois d’Orient. Puis de la gueule du Dragon et de la gueule de la Bête et
de la gueule du faux prophète je vis surgir trois esprits impurs comme des grenouilles – et de fait, ce sont des esprits démoniaques, des faiseurs
de prodiges qui s’en vont rassembler les rois du monde entier pour la guerre, pour le grand Jour du Dieu Maître de Tout – (Voici que je viens comme
un voleur : heureux celui qui veille et garde ses vêtements pour ne pas aller nu et laisser voir sa honte). Ils les rassemblèrent au lieu dit,
en hébreu, Armageddon.
Et le septième répandit sa coupe dans l’air ; alors, partant du temple, une voix clama : « C’en est fait. » Et ce furent des éclairs, des voix et
des tonnerres, avec un violent tremblement de terre ; non, depuis qu’il y a des hommes sur la terre, jamais on n’avait vu tremblement de terre
aussi violent. La Grande Cité se scinda en trois parties, et les cités des nations croulèrent. Et Babylone la Grande, Dieu s’en souvint pour lui
donner la coupe où bouillonne le vin de sa colère. Alors toute île prit la fuite et les montagnes disparurent. Et des grêlons énormes – près de
quatre-vingts livres – s’abattirent du ciel sur les hommes. Et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de cette grêle désastreuse ; oui, elle est
bien cause d’un effrayant désastre.
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