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Tout d'abord merci à Jean-Luc Rivoire de nous partager ses notes de lecture.
J'avoue de pas bien saisir la notion de "classe écologique" développée par les auteurs. De qui serait-elle constituée, et plus précisément de quelles catégories sociales ? Car si l'on observe aujourd'hui les catégories de population se disant les plus concernées par l'écologie, on y trouve surtout les classes moyennes supérieures, avec des paradoxes pouvant prêter à l'ironie entre leurs revendications et leurs pratiques (les fameux "écolos bobos").
Ce sont les pauvres, les classes populaires, qui souffrent déjà ou vont de plus en plus souffrir de la crise écologique avant toutes les autres. Ce seraient elles, selon moi, la "classe écologique" qui devrait se constituer, car les inégalités de richesse et les inégalités écologiques vont de pair. Les riches se préparent déjà aux changements violents et croissants de la crise écologique. Le milliardaire Warren Buffet l'avait déjà déclaré : "La lutte des classes existe, et c'est la mienne, celle des riches, qui la mène et qui en train de la gagner".
