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Je rejoins l'insistance de l'auteur de cet article sur ce merveilleux passage de Jean qui consacre Marie de Magdala premier témoin de la Résurrection, et pose clairement l'importance du rôle d'une femme (et plus généralement des femmes) dans l'histoire du Christ.
Mais le chapeau de l'article comporte une vigilance très importante sur le pouvoir. La question de l'accès des femmes au sacerdoce semble presque rétrograde, voire dépassée dans les temps actuels au regard de ce que pratique de longue date la Réforme avec les pasteurs féminins. Citons aussi le cas du judaïsme où les premières femmes rabbins sont apparues ces dernières décennies. L’Église catholique apparaît donc dans l'incongruité la plus totale, et de plus cet arc-boutement doctrinal paraît aujourd'hui peu défendable théologiquement parlant.
Mais cela ne retire rien à la question du pouvoir, d'une actualité permanente. Or en la matière, l'accès des femmes aux plus hautes fonctions du pouvoir nous a montré clairement une chose : le pouvoir n'a pas de sexe ! Et ce n'est pas Margaret Thatcher qui me contredirait...
Merci à Nicodème-Dieu maintenant d'avoir transgressé sa propre loi en acceptant de publier ce texte admirable de Didier. (pourquoi une telle loi? d'ailleurs!)
Merci, à Didier pour son texte, fruit d'une longue recherche.
Joie et merci.
